François Hollande : retrait d'Afghanistan et évaluation des politiques de défense
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François Hollande : retrait d'Afghanistan et évaluation des politiques de défense
François Hollande a confirmé hier ses choix pour un retrait accéléré des troupes françaises d'Afghanistan et une relance de l'Europe de la défense, sans remettre en cause les grandes orientations françaises dans ce domaine.
Depuis le début de la campagne, la défense offre de peu de place à la polémique. Pour sa deuxième grande intervention sur le sujet, après son déplacement en janvier à l'île Longue, où il avait affirmé sa volonté de maintenir la dissuasion nucléaire, le candidat socialiste à la présidentielle, a plaidé pour « une constance dans les choix et les décisions ».
Ce qui ne l'a pas empêché de donner quelques coups de griffe à Nicolas Sarkozy, dont « les réformes successives sans cohérence » ont « entraîné des doutes » au sein des armées, lors d'une intervention à Paris devant environ 300 responsables du PS, mais aussi des industries de défense.
François Hollande a réaffirmé sa volonté de retirer « les troupes combattantes » françaises d'Afghanistan d'ici à la fin 2012. Soit un an plus tôt que la date fixée par Nicolas Sarkozy, après la mort, le 20 janvier, de quatre soldats français.
Tout en critiquant la décision, prise « dans la précipitation » en 2007 par le chef de l'État, de réintégrer le commandement intégré de l'OTAN, M. Hollande n'entend pas revenir dessus, mais souhaite faire le bilan de ses conséquences pour « le maintien de notre indépendance ».
Un réexamen de la position de la France au sein de l'Alliance atlantique qu'il entend accompagner d'une relance de l'Europe de la défense, qui doit « prendre une nouvelle dimension » avec l'approfondissement de la coopération entre Paris et Londres, mais aussi de la coopération franco-allemande.
S'il est élu, l'un des premiers déplacements de François Hollande à l'étranger devrait être le sommet de l'OTAN, les 20 et 21 mai à Chicago, où il exposera ses orientations.
Au-delà, il a fixé les lignes de forces de son futur mandat : « Dissuasion » nucléaire, « siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et capacité crédible de nous engager dans des zones de crise ».
Il a souhaité par ailleurs une évaluation générale des politiques et des actions en matière de défense, avec un contrôle accru du Parlement sur l'engagement des forces et le budget de la défense.
Réévaluation, a-t-il dit, de l'ensemble des opérations extérieures des armées, qui « devront garder dans la durée leur légitimité et leur efficacité ».
Réexamen encore des relations de la France avec l'Afrique, pour parvenir à la mise en oeuvre d'« un partenariat global avec l'Union africaine ».
Plaidant pour « une industrie de défense forte », il a souhaité un contrôle renforcé des politiques d'exportation et de coopération en matière d'armement.
Sources : http://www.lavoixdunord.fr/Election-presidentielle-2012/2012/03/12/article_francois-hollande-retrait-d-afghanistan.shtml
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