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Sur l'éducation, Sarkozy copie-colle 2007

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Sur l'éducation, Sarkozy copie-colle 2007 Empty Sur l'éducation, Sarkozy copie-colle 2007

Message par Fabienne et Joël Mer 29 Fév - 14:59

L'Express a comparé le discours du président-candidat prononcé ce mardi à Montpellier avec trois autres allocutions de 2007. Les parallèles et similitudes sont nombreux.


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A gauche, Nicolas Sarkozy à Nantes en 2007. A droite, Nicolas Sarkozy, à Montpellier en 2012. Même posture, même discours sur l'éducation.

Mardi soir, pendant une heure à Montpellier, Nicolas Sarkozy a de nouveau branché la machine à remonter le temps. Direction 2007. Pour parler éducation, le président-candidat a ainsi largement puisé dans les discours qui l'avaient porté à l'Elysée cinq ans plus tôt.

Globalement, sa vision de l'école n'a pas changé: "L'autorité, la responsabilité, l'autonomie, (...) l'exigence intellectuelle et morale, le respect du travail, voilà sur quelles bases je vous propose de reconstruire l'école de la République", a-t-il lancé.

Pour le triptyque "autorité, responsabilité, travail", rien d'étonnant. Ces valeurs ont toujours structuré la pensée sarkozyste dans tous les domaines. Au sujet de l'école, le "respect" en est une autre. En 2007, Nicolas Sarkozy usait systématiquement d'une image pour l'illustrer: "Nous devons reconstruire une école du respect où les élèves se lèvent quand le professeur entre dans la classe", affirmait-il le 2 février 2007 à Maisons-Alfort. A Montpellier, mardi soir, il n'a pas repris ce motif, mais a longuement parlé "respect".

Autre idée-force du sarkozysme, le célèbre "travaillez plus pour gagner plus". Le chef de l'Etat a proposé d'augmenter de 25% le salaire des enseignants s'ils s'engagent à travailler 26 heures par semaine au lieu de 18. "Je m'engage à ce que ceux qui voudront travailler davantage puissent gagner plus", clamait-il déjà à Maisons-Alfort en 2007.

Au-delà des mots communs, certaines idées, voire certaines phrases, se retrouvent à l'identique, à cinq ans d'intervalle. Ainsi, Nicolas Sarkozy combat toujours le "nivellement vers le bas". "La République, mes chers amis, ce n'est pas l'égalitarisme. La République, ce n'est pas le nivellement", disait-il mardi soir, ajoutant: "Il nous faut passer de l'école pour tous à l'école pour chacun." Un écho à son discours de Maisons-Alfort: "Après Mai 68, il s'est agi d'abaisser le niveau de l'école pour le mettre à la portée du plus grand nombre."

L'excellence, toujours au hit-parade des valeurs

Dans l'école selon Sarkozy, une large place est en fait réservée à l'excellence. A Perpignan, le 23 février 2007, il avait longuement parlé d'autorité: "A bas l'autorité ! Cela voulait dire: tout se vaut. La parole de l'élève vaut celle de l'instituteur. Une émission de variétés vaut une pièce de Racine." En langage 2012, cela se traduit par: "Je suis convaincu que nous ne pouvons pas faire un plus beau cadeau à nos enfants, qui passent tant de temps devant leur écran que de leur faire découvrir les plus grands chefs-d'oeuvre de l'art, de la musique, du théâtre et du cinéma (...) Je suis convaincu qu'à l'ère d'internet, Victor Hugo, Flaubert, Maupassant, Proust, ce n'est pas dépassé."

Internet contre la culture? Comme en 2007 à Maisons-Alfort : "Pour que nos enfants ne se laissent pas manipuler par Internet, qu'ils ne soient pas à la merci de tous les prédateurs (...) il leur faut davantage de culture et davantage d'école."

Enfin, pour le candidat UMP, la famille a toujours joué un rôle déterminant dans l'éducation. A Nantes, en mars 2007, il s'était ainsi engagé à faciliter les échanges parents-profs: "Les familles ont des droits: celui d'être reçues dès qu'elles le demandent." Rebelote en février 2012: "L'étape suivante, c'est le renforcement du lien entre la famille et le professeur."

De l'art de la décalcomanie

2007-2012, pour refermer cette faille spatio-temporelle, une devinette: quelle est la différence entre ces deux phrases?

"Je veux tourner le dos à l'héritage de 68 qui voulait faire croire que tout se valait, que l'élève était l'égal du maître."

ET

"La parole du maître et celle de l'enfant ne se valent pas. Le savoir du maître et celui de l'enfant ne se valent pas. Tout ne se vaut pas."

La réponse est simple: cinq ans.

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sur-l-education-sarkozy-copie-colle-2007_1088051.html#xtor=AL-447
Fabienne et Joël
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