Section PS des 4B
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Berlin prépare son plan B en cas de victoire de Hollande

Aller en bas

Berlin prépare son plan B en cas de victoire de Hollande Empty Berlin prépare son plan B en cas de victoire de Hollande

Message par Fabienne et Joël Sam 24 Mar - 13:37

Malgré son soutien explicite à la réélection de Nicolas Sarkozy, Angela Merkel se prépare discrètement à la possibilité de voir François Hollande accéder à la présidence française en mai prochain.

La chancelière allemande est intervenue de fait dans la campagne électorale en France en apportant, le 6 février, son soutien "sur tous les plans" au chef de l'Etat sortant et en refusant de rencontrer son adversaire socialiste.

Mais le basculement du discours du président-candidat vers une rhétorique plus droitière et sa décision d'abandonner l'idée de meetings en commun a irrité Angela Merkel, qui a pesté en privé contre le "comportement changeant" de Nicolas Sarkozy, comme le confie son entourage.

Le ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a rompu le silence de Berlin la semaine dernière en dénonçant l'annonce par le candidat UMP d'une possible suspension des accords de Schengen sur la libre circulation.

Une réélection de Nicolas Sarkozy a toujours la préférence d'Angela Merkel, en partie parce qu'il a soutenu le pacte promu par Berlin pour imposer une stricte discipline budgétaire aux pays membres.

Mais dans le même temps, les inquiétudes concernant les prises de position de son principal rival semblent se dissiper.

A Berlin, on parle aujourd'hui d'"offensive de charme" si François Hollande l'emporte le 6 mai, afin de faire oublier le soutien appuyé de la chancelière au président sortant.

PAS D'INQUIÉTUDE

L'Allemagne s'est émue de la volonté du candidat socialiste de réclamer une renégociation du pacte budgétaire afin d'y inclure des mesures de soutien à la croissance, mais certains responsables allemands minimisent désormais ce qu'ils nomment des "propos de campagne".

Un haut responsable gouvernemental laisse entendre qu'une nouvelle formulation du pacte budgétaire pourrait même être envisagée afin d'apaiser François Hollande en cas de victoire, même si l'entourage d'Angela Merkel écarte cette possibilité, jugeant que céder de facto aux exigences d'un nouveau dirigeant plusieurs semaines après la conclusion du traité constituerait un dangereux précédent.

"Nous ne sommes vraiment pas inquiets à propos de Hollande", confie ce haut responsable. "C'est une campagne électorale. Il doit trouver quelque chose pour se distinguer de Sarkozy."

Le porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, souligne que la chancelière a placé la croissance et l'emploi en Europe au coeurs de ses priorités.

Des responsables de la zone euro qui se sont entretenus ces derniers mois avec François Hollande et ses conseillers économiques assurent qu'il ne chercherait pas à revoir l'ensemble du pacte budgétaire mais se contenterait d'un ensemble d'ajustements.

"C'est une vieille habitude dans l'histoire de l'Europe: l'Allemagne obtient ce qu'elle veut mais donne en échange quelque chose à la France", estime Daniela Schwarzer, spécialiste de la France à l'institut allemand des affaires internationales et de sécurité.

En dépit de différences de personnalité marquées, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont appris à se connaître depuis cinq ans en pilotant ensemble les mesures contre la crise de la dette en Europe, au point de se voir affublés du surnom de "Merkozy".

INCERTITUDE

François Hollande en revanche est peu connu outre-Rhin et représente une dose d'incertitude alors que la coopération franco-allemande reste cruciale pour les Vingt-Sept.

Ses appels à la création d'euro-obligations, son insistance en faveur d'une approche plus favorable à la croissance ou son refus d'inscrire une "règle d'or" dans la Constitution ont été mal accueillis par le gouvernement conservateur allemand.

Steffen Seibert explique qu'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont développé un "haut degré de confiance mutuelle dans une période très critique pour l'Europe".

Mais il assure que la chancelière s'efforcera de développer des relations aussi étroites avec François Hollande si celui-ci est élu le 6 mai.

La décision d'Angela Merkel de ne pas rencontrer le candidat socialiste avant le premier tour a provoqué des remous jusqu'à Berlin. Lors de la campagne de 2007, elle s'était entretenue à la chancellerie avec Ségolène Royal.

De sources gouvernementales allemandes, on explique que le cas de figure est différent car Nicolas Sarkozy est le président sortant.

Mais un conseiller rapporte qu'Angela Merkel n'a accepté qu'avec réticence d'ignorer François Hollande à la demande du président français, et après avoir reçu de Nicolas Sarkozy l'assurance qu'elle ne serait pas le seul dirigeant européen à agir de la sorte. L'espoir est que l'incident sera vite oublié en cas de victoire du candidat socialiste.

"L'Allemagne et la France n'ont pas d'autre choix que d'avoir des relations très étroites, quelle que soit la personne au pouvoir", souligne Steffen Seibert.

Jean-Stéphane Brosse pour le service français

Sources : http://www.capital.fr/presidentielle-2012/actualites/berlin-prepare-son-plan-b-en-cas-de-victoire-de-hollande-707272
Fabienne et Joël
Fabienne et Joël
Admin

Messages : 262
Date d'inscription : 25/02/2012
Age : 61
Localisation : Lagarde sur le Né

https://sectionps4b.forumgratuit.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum