Hollande veut aussi parler à la France du «non»
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Hollande veut aussi parler à la France du «non»
Avec Montebourg et Chevènement, Hollande renforce son équipe...
Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, au QG de campagne de François Hollande, dans le 7e arrondissement de Paris le 11 janvier. —F. DUFOUR / AFP
Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, au QG de campagne de François Hollande, dans le 7e arrondissement de Paris le 11 janvier. —F. DUFOUR / AFP
A la grande offensive de Nicolas Sarkozy envers la France du «non», la réponse de François Hollande se fait attendre. Le socialiste pourrait annoncer une mesure mercredi soir lors d'un grand meeting régional à Marseille ou demain sur le plateau de France 2, dans «Des Paroles et des actes». Voire attendre de frapper un grand coup avec l'équité des temps de parole qui débute le 20 mars.
En attendant, le socialiste a envoyé quelques signaux censés montrer que ces Français qui ont dit «non» en 2005 ne seront pas oubliés. Il a ainsi procédé à quelques ajustements dans son équipe de campagne. Lundi, son équipe de campagne a officiellement annoncé qu’Arnaud Montebourg, chantre de la démondialisation, serait dorénavant «représentant spécial» du candidat. Le troisième homme des primaires est déjà chargé depuis janvier de faire le tour des usines qui souffrent. Mais son rythme s'est encore accéléré, comme mardi où il est allé à la rencontre les salariés de l’usine Lafarge de Frangey.
Contrecarrer Mélenchon?
Aquilino Morelle, l'ancien Directeur de cabinet de Montebourg pendant les primaires et tête pensante sur les sujets économiques, a également été officialisé comme l'une des plumes du candidat socialiste... Rôle qu'il occupait déjà épisodiquement auprès de Montebourg avec qui il a pensé le concept de démondialisation. Les deux sont des tenants de la France du «non».
Et mardi soir, c'est Jean-Pierre Chevènement le souverainiste qui a opportunément officialisé son ralliement à François Hollande. Lui aussi s'est illustré pour sa défense d'un protectionnisme. «François François Hollande a quand même le mérite de vouloir renégocier le traité européen désastreux qui conjugue des plans d'austérité simultanés dans toute l'Europe, qui vont au-delà de la réduction des déficits», a expliqué le sénateur de Belfort. Au-delà de Sarkozy, Hollande espère aussi contrecarrer Mélenchon qui grappille quelques précieux points sur sa gauche dans les sondages.
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Maud Pierron
Sources : http://www.20minutes.fr/presidentielle/897899-presidentielle-hollande-veut-aussi-parler-france-non
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