Hollande n'est pas là pour "exprimer une colère" mais pour "gagner" et "changer"
Page 1 sur 1
Hollande n'est pas là pour "exprimer une colère" mais pour "gagner" et "changer"
François Hollande, a procédé mercredi à Nice à une attaque en règle de son principal rival Nicolas Sarkozy, fustigeant la crise du "capitalisme débridé", martelant ses thèmes de la République et de la laïcité, et avertissant qu'il n'était "pas là pour exprimer une colère", mais "pour gagner".
Lors d'un meeting devant quelque 2.000 personnes (2.500 selon le PS) réunies pour un meeting public dans le théâtre de verdure de Nice, en face de la Promenade des Anglais, le candidat socialiste à l'Elysée a fustigé un quinquennat Sarkozy marqué par l"'incohérence", "le virevolte", le "zig-zag", "la contradiction".
Il a dénoncé la stratégie de Nicolas Sarkozy qui "veut occulter son bilan". "Par moment, dans cette campagne, je me demande si ce n'est pas moi le sortant !", a ironisé le député de Corrèze.
Alors qu'Arnaud Montebourg, son "représentant spécial dans la campagne", est monté à la tribune pour dénoncer la "crise de la mondialisation", M. Hollande a dénoncé la "crise de la finance, du libéralisme, d'un capitalisme débridé".
Il a martelé sa croyance en les valeurs de la République, dont la laïcité, qui "n'est pas une valeur à éclipse qu'on sort dans les moments tragiques", mais un "principe intangible", a-t-il ajouté.
Invitant à nouveau à voter pour lui dès le 22 avril, jour du premier tour, M. Hollande a averti, en allusion à la dynamique représentée par Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, qu'il était "candidat non pas simplement pour exprimer une colère, un refus, une volonté simplement de m'opposer!". "Non je suis candidat pour gagner, pour changer, pour réussir".
Il a également estimé que la "sécurité" n'était "pas une valeur de gauche ou de droite", mais une "obligation pour un gouvernement".
Il a également fustigé l'intérêt du "président sortant" pour l'école, rappelant qu'il avait supprimé 80.000 postes dans l'Education nationale pendant le quinquennat.
Interrogée à l'issue de son meeting par la presse sur l'éventuelle "menace" que représenterait pour lui M. Mélenchon, M. Hollande a affirmé: "Non, il n'y pas de menace autre que celle du candidat sortant. Lui est le seul qui représente une candidature qui est de droite. Et qui peut éventuellement l'emporter".
"Il y a des candidats qui portent une espérance, des attentes, des expressions, mais à un moment, lorsqu'il conviendra de choisir il y aura soit le candidat Nicolas Sarkozy, soit le changement que je représente".
"Il y a d'autres candidats, ils sont tout à fait respectables pour ceux qui sont à gauche, pour ceux qui sont au centre, ceux qui ont vocation à incarner une sensibilité, mais le seul changement qui est possible aujourd'hui c'est celui que je représente", a -t-il insisté.
Doit-il donner un nouveau souffle à sa campagne ? "Ce n'est pas parce que Sarkozy est plus que jamais candidat qu'il conviendrait de vouloir changer de braquet ou inventer je ne sais quelle proposition. Il faut avoir confiance dans le destin que nous inventons (...) Voilà pourquoi il n'y a pas besoin de créer un nouveau souffle".
Sources : http://fr.news.yahoo.com/hollande-nest-là-exprimer-colère-gagner-changer-143531555.html
Sujets similaires
» François Hollande : "Je suis là pour gagner, pas pour faire un charivari"
» Très bon démarrage pour le livre de François Hollande, "Changer de destin"
» Fabius : Hollande «moins romanesque» que Mélenchon mais «plus efficace»
» Hollande prend 30 engagements pour "redresser" l’Outre-Mer
» Frappez et dites: «On est volontaire pour François Hollande»
» Très bon démarrage pour le livre de François Hollande, "Changer de destin"
» Fabius : Hollande «moins romanesque» que Mélenchon mais «plus efficace»
» Hollande prend 30 engagements pour "redresser" l’Outre-Mer
» Frappez et dites: «On est volontaire pour François Hollande»
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum